"Lire, c'est comme boire et manger. L'esprit qui ne lit pas, maigrit comme le corps qui ne mange pas." Victor Hugo
Retracer la vie de ses ancêtres, c'est découvrir ou redécouvrir l'histoire de son pays, et de ses habitants. J'ai créé ce coin lecture, pour vous faire connaître les récits historiques de la Réunion, anciennement "Île Bourbon". Je vous propose tout simplement des extraits de quelques livres que j'ai feuilleté, au hasard de mes recherches généalogiques sur le net, ou alors que j'ai emprunté en Médiathèque. Ou bien, comme celui-ci, que j'ai reçu en cadeau !
Voici un extrait : " ... La population en 1675... Il n'y aura pas de recensement avant 1686, mais on estime qu'en 1675, dix ans après les débuts de la colonisation, Bourbon compte plus de 150 habitants. Le nombre des Européens dépasse encore celui des Malgaches et Indiens, mais cela va vite changer.
Quelques arrivées remarquables : Quinze "prisonniers noirs de San Thomé", les premiers Indiens de la Réunion, amenés (en esclavage) par l'escadre de Perse en 1674. / Le "débris de Madagascar", entre 20 et 30 personnes, dont au moins trois femmes : Nicole Coulon, épouse de Pierre Martin, Françoise Châtelain, épouse de Jacques Le Lièvre, et Louise Siarane, épouse malgache d'Etienne Grondin.
Les épouses malgaches sont aussi nombreuses, sinon plus que les Européennes et en 1678, une autre racine va s'ajouter au peuplement bourbonnais : 14 jeunes Indiennes..."
Au fil du temps, mon île natale a vu d'autres arrivants, prendre résidence sur ses terres, tels que :
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Labbé dit Desforges-Boucher Antoine (1680-1725)
Entre 1702 et 1709, Desforges-Boucher Antoine commença à mettre par écrit tout ce qu'il pensait sur la majorité des habitants de l'île Bourbon. -
Dijoux Pierre dit Paquet (1706-1774)
Après plusieurs années de recherche, j’ai enfin trouvé une trace des esclaves, qui vivaient sur la propriété de mon ancêtre Dijoux Pierre dit Paquet. -
Grimaud Henri "Morel" (1675-1701)
Fils incestueux de Benjamin Grimaud et Marie Grimaud. Il arrive à Bourbon par un navire flibustier anglais en Novembre 1695, ou avec l’escadre de Serquigny. -
Moreau Jacques "Vide Bouteille"(1704-av 1761) - Histoire
En 1735, Vide Bouteille est économe de l’habitation Julien Baret, au quartier de Saint-Louis. Il gouverne alors 20 esclaves, dont 13 adultes valides.